Les hôpitaux de Villeneuve-Saint-Georges

Un des premiers hôpitaux connus de la ville remonte à 1430 ou 1458, selon les auteurs. Situés au niveau des actuels 29-29 bis rue de Paris, cette institution, accompagnée d'une chapelle, avait été placée sous le vocable de Saint-Simon et de Saint-Jude, par Simon Bourrelier, secrétaire du roi et greffier de la chambre des Comptes. Cette fondation était attenante à l'hôtel-Dieu et à la maison qui recevait les pélerins et les voyageurs. Mais la chapelle faisait de l'ombre à l'église paroissiale et le curé et les marguilliers de la ville demandent sa suppression à l'archevêque de Paris. En 1670 le titre de la chapelle fut supprimé par le roi et ses revenus transférés à l'Oeuvre de l'église. Au XVIIIe siècle le bâtiment abritait une école et la chapelle fut transformée en appartements. L'hôpital fut détruit en 1845 et remplacé par l'immeuble que l'on voit actuellement à la même adresse. Au 11, rue du Moutier, Jean Bachelier avait établi des "sours de charité", chargées de soigner les malades à domicile, de délivrer des médicaments et de veiller à l'instruction des jeunes filles. En 1704 quatre sours étaient en poste. A la Révolution cet hôpital devint un hospice civil, puis une école. En 1846 les héritiers de M. et Mme Gabriel Cottreau rachètèrent l'établissement pour y installer un hospice destiné aux pauvres, conformément à la volonté de leurs parents. Les sours de Saint-Thomas de Villeneuve s'en occupèrent, avant d'être relayées par les sours de la Miséricorde. En 1889 la municipalité provoqua la fermeture définitive de l'hospice.

 


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