Les auberges de Villeneuve-Saint-Georges

Les auberges et autres hôtels étaient jadis nombreux à Villeneuve, notamment le long de la route qui menait à Paris.

En voici une liste sommaire, par ordre alphabétique et non exhaustive :

"Le Bon Coin" (non localisé).

"L'Hôtel de la Chasse", au niveau du pont de l'Yerres (entre la route nationale et l'impasse Saint-Georges). Il est mentionné dans plusieurs actes du XVIIe siècle. En 1648 il était tenu par un certain Mathieu Huaut. En 1657, cet hôtel n'avait plus le même nom : il s'appelait "La Chasse roialle".

"Le Cheval rouge", sur la rue de Paris, dont les jardins couraient jusqu'à la Seine.

"Le Cocher-fidèle" (non localisé).

"L'Hôtel du Cygne", au 74, rue de Paris. Il se situait apparemment dans l'enceinte de la Seigneurie. Un acte de 1637 en donnerait une description. Il possédait de grandes écuries et c'était là que les convois de galériens faisaient halte, lors des transferts vers le bagne de Toulon.

"Le Grand Tournoi" (non localisé).

"L'auberge du Petit Dauphin", située dans le prolongement de celle des Trois Rois (voir ci-dessous), au 27, rue de Paris. L'existence en est avérée depuis 1688. Le bâtiment est haut d'un étage (gros ouvre enduit à bossage), surmonté de tuiles plates.

"Le Mouton" (vers le pont de l'Yerres) était une auberge qui appartint un temps à un dénommé Denis Forestier. La poste aux chevaux s'y trouvait avant que la ferme de Plainchamp ne reprenne le flambeau.

"Le Petit Montdidier" (5, rue de Paris) : la coutume veut que cet hôtel ait été construit vers 1785, ce que confirme l'examen de l'escalier subsistant. Le bâtiment est en meulière et moellon sans chaîne en pierre de taille, ardoises et tuiles plates mécaniques. Il comprend un rez-de-chaussée surélevé, un premier étage et un étage de comble.

"Le Petit saint Martin" (rue de Paris, mais où ?).

"Le Plat d'Etain", renommé ensuite "Le Carolus" et enfin "La Rose" (25, rue de Paris) : datant de la seconde moitié du XVIIIe siècle, il n'aurait apparemment pas été bâti avant 1764. Mais les garde-corps des fenêtres donnant sur la rue dateraient peut-être du XVIIe siècle. Il y a également deux escaliers hors-ouvre : un orienté au sud, avec les monogrammes "L.B." et "M." ; un autre orienté au nord, qui reprend un dessin dont le modèle existe depuis la seconde moitié du XVIIe siècle. Le tout est en moellon, enduit, ardoise et tuile plate mécanique, avec un premier étage et un étage de comble. Si l'on en croit Dandrieux c'est là que se trouvait le bureau des aides et gabelles sous l'ancien régime. C'est aujourd'hui un simple immeuble.

"L'Hôtel Sainte-Catherine", à l'emplacement de la ferme de la grande rue (la rue de Paris). Elle devint ultérieurement "L'hôtel du Lion d'Or" (n°16-22 de la rue de Paris, adresse en 1919).

"L'Auberge des Trois Rois", qui devint ensuite "L'Auberge des Trois Mages", puis des "Trois Républicains" (devinez à quelle époque !). Elle était située au 31, rue de Paris. C'était la propriété d'un dénommé Paris, avant de devenir la gendarmerie en 1793. Le gros ouvre est en enduit avec bossage, avec tuiles plates en guise de couverture, au-dessus des deux étages carrés et de l'étage de comble. C'est là que descendait Mme de Sévigné.

"L'Auberge de la Truie qui file" (rue de Paris) : elle porta également d'autres noms plus ou moins folkloriques : "Le Bon Coin", "Le Cocher fidèle", "La Providence". Tout un programme !

 


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