Le presbytère

La maison qui abrite le presbytère (12, rue Victor-Duruy) est un don de Jean Bachelier, fait au XVIIe siècle. A la Révolution, la municipalité y tint certaines de ses réunions, tout en ayant la délicatesse de laisser l'abbé Froissard, le curé, y demeurer. La décoration du jardin attenant fut également refaite à cette époque, puisqu'on y disposa des bustes de Brutus, de Marat et de Lepelletier de Saint-Fargeau. Ce n'est pas la maison originale que nous voyons de nos jours, mais celle qui fut reconstruite à son emplacement en 1876. Elle est l'ouvre de Jules Laroche, architecte de l'arrondissement de Corbeil, et fut bâtie par l'entrepreneur Bienfait. Elle est en meulière, moellon sans chaîne en pierre de taille, brique, enduit et ardoises (provenant à l'origine des carrière d'Angers). Ce " nouveau " presbytère est haut d'un étage surmonté d'un étage de comble.